Elle avait du faire des jours et des jours de voyage avant d'arriver vivante à Londres. Entre la voiture, le train à vapeur, le bateau et la charette. Elle avait encore un peu marcher pour atterir devant l'hotel, assez vide d'ailleurs. Elle était entrée et avança jusqu'à la réception. Il n'y avait personne. Elle appuya sur la sonette un peu rouillée mais personne ne vint. Elle était peut-être lunatique mais pas malhonnête. Elle regarda le cahier des clients. Personne n'y était inscrit. Elle prit alors la plume remplie d'encre à coté, marqua son nom avec un nombre de chambre. La chambre 100. Elle prit alors la clé de la chambre correspondante et monta lentement, observant le couloir. Il était assez vieux mais très décoré. Elle arriva devant sa porte, mit la clé dans la serrure et ouvrit la porte. La chambre était spacieuse et avait beaucoup de place libre pour bouger. Il y avait à droite un lit double avec de grands draps beiges et une petite table de chevet en bois vernis surplombée d'un vase avec une rose à l'intérieur. A gauche, il y avait une porte qui devait mener à la salle de bain et une petite cuisine presque détruite. Aucun espoir de cuisiner avec cet équipement! Elle sera obliger de manger dehors. En face, il y avait une grande fenêtre en longueur avec en dessous, un canapé accroché au mur où était posé des coussins rouges vifs se positionnait en-dessous. Juliette posa son seul sac de bagage à gauche, laissant la porte ouverte. Elle regarda par la fenêtre et remarqua qu'une personne entra aussi dans l'hotel. Elle balaya son regard vers le lit. Elle caressa le mur de sa main fragile tout en avançant vers le lit. Des pas retentirent dans sa nouvelle chambre. Elle se retourna et vit cette personne...